Théâtre de Grand-Champ • Gland

Découvrir les activités culturelles du théâtre de Grand-Champ

Le Théâtre de Grand-Champ est le lieu central de La Côte Flûte Festival, emmené par l’association éponyme, jeune mais déjà d’envergure internationale. Plus de 180 artistes se produisent sur scène toutes les années paires durant 4 jours, le premier weekend d’octobre. Les années impaires, c’est une version concentrée intitulée « Intermezzo » qui maintient le lien entre artistes publiques et organisateurs.

Musée National Suisse • Prangins

Découvrir les expositions permanentes et temporaires du Château de Prangins

Situé entre Lausanne et Genève, sur les rives du lac Léman, le Château de Prangins est entouré d’un domaine de cinq hectares composé d’un parc, d’un pré-verger et du plus grand potager historique du pays. Siège romand du Musée National Suisse, le site constitue un lieu d’excursion et d’expositions privilégié, alliant culture et nature.

Plus grand château du 18e siècle ouvert au public en Suisse

HIER…
Si le Château de Prangins est le plus grand édifice du 18e siècle ouvert au public en Suisse, le site est habité depuis bien plus longtemps. À la forteresse médiévale, incendiée lors de l’invasion bernoise en 1536, succède une demeure de plaisance. Le château actuel, qui a hébergé notamment Voltaire et Joseph Bonaparte, doit sa prestance au banquier Louis Guiguer, qui le fait construire dans les années 1730 et devient ainsi baron de Prangins. Le style classique français, que l’on admire encore aujourd’hui, plonge les visiteurs dans l’ambiance élégante du siècle des Lumières.

… ET AUJOURD’HUI
Après de nombreux changements de propriétaire, les cantons de Vaud et Genève acquièrent le château, puis le donnent à la Confédération Suisse en 1975. Le Château de Prangins ouvre ses portes en tant que siège romand du Musée national suisse, en 1998. Les trois étages et les caves du monument historique, classé d’importance nationale, dévoilent des expositions permanentes et temporaires liées à l’histoire, à l’identité et à la culture suisses. Dernière-née des expositions permanentes, «Noblesse oblige! La vie de château au 18e siècle» présente la vie de château de manière originale, dans l’appartement de réception de Louis-François Guiguer, baron de Prangins.

Parc et plus grand jardin potager historique de Suisse

À Prangins, le Musée National Suisse se visite à l’intérieur, comme à l’extérieur. La découverte du site serait incomplète sans la Promenade des Lumières, le jardin potager et le centre d’interprétation du potager et son exposition «Le Jardin dévoilé». Également créé par le baron Louis Guiguer entre 1723 et 1729, afin de nourrir les ouvriers qui construisaient le château, le jardin potager historique, entièrement dédié aux variétés locales du 18e siècle, est le plus vaste de Suisse. Tout comme le centre d’interprétation du potager et la Promenade des Lumières, le jardin est accessible gratuitement pendant les heures d’ouverture du musée et fait partie intégrante des expositions permanentes.

Le Château de Nyon

Découvrir le musée et ses expositions

Le château et son histoire

Le château est à l’origine une maison forte édifiée par les Cossonay-Prangins au milieu du XIIe siècle. Les comtes de Savoie s’en emparent en 1293 et le transforment de manière importante dès 1360 (adjonction des deux tours côté lac et, sans doute, d’une cour intérieure). En 1536, lors du passage à la Réforme, la Maison de Savoie, chassée par les Bernois, quitte Nyon. De grands travaux, qui donnent au château sa forme actuelle, sont entrepris par Leurs Excellences de Berne de 1574 à 1583. Après la Révolution vaudoise de 1798, le château est acheté en 1804 par la Ville de Nyon au Canton de Vaud nouvellement créé. Le bâtiment abrite désormais les tribunaux, les assemblées du conseil communal, les prisons et, depuis 1888, le musée. Perdant peu à peu ses attributs défensifs, le château devient avant tout un bâtiment administratif. En 1947, les maisons situées devant l’édifice sont détruites et permettent l’aménagement d’une vaste place ; la vision sur la forteresse en est ainsi complètement modifiée. Quatre siècles après les travaux entrepris par les Bernois, le château est entièrement restauré entre 1999 et 2006.

Le musée

En 1860, une société d’amateurs dont le but consiste à « recueillir & conserver des antiquités, inscriptions, documents historiques, médailles, monnayes, objets d’histoire naturelle, livres, plans, dessins, etc. » est fondée à Nyon (statuts de la Société du Musée, 23 septembre 1860). Après avoir exposé leurs collections au collège de Nyon, la Société les cède à la Ville qui les présentera dans une partie du rez-de-chaussée du château. Le Musée historique, l’un des premiers de Suisse, connaît ainsi ses débuts. Ce n’est que plus tard, en 1947 après une importante exposition consacrée à la porcelaine de Nyon, qu’il prend le nom de Musée historique et des porcelaines. Cette exposition marque en effet un tournant dans l’histoire du musée qui travaille depuis à enrichir ses collections de porcelaines anciennes, produites à Nyon entre 1781 et 1813. En 2006, après six années de restauration, le musée occupe l’ensemble du bâtiment (même si quelques espaces de réception restent encore de manière exceptionnelle à disposition du public et de la ville).

Les collections historiques

Les collections historiques du Musée sont issues des collections réunies par la Société du Musée, fondée en 1860 par des amateurs. Actuellement, plusieurs types d’objets, datant du néolithique à nos jours, occupent les réserves de l’institution. Tous ces objets ont en commun de provenir de la région proche voire directement de la ville de Nyon, et de témoigner, de manière certes fragmentaire, de ce qu’a été le passé de nos ancêtres. On y trouve aussi bien un ensemble de carreaux de poêle, réalisés entre 1439 et 1449 par la Maison de Savoie que des objets hérités de la période bernoise (médailles d’huissiers, doublons d’or, portraits). Quant aux collections des XIXe et XXe siècles, elles sont principalement constituées d’ouvrages, de photographies (fonds Kunz) et d’affiches.

Le Temple de Gland

Au coeur de Gland, construit dans le vieux village en 1968, cet édifice avec son clocher haut de 25 mètres et son esplanade pavée, domine la petite ville. Il peut accueillir près de 400 personnes.

Construction du temple de Gland

Mesdames Claude et Anne Raccoursier sont les architectes qui construisent le temple de Gland, achevé et dédicacé le 1er décembre 1968. C’est dans ces années 60 que le plus d’édifices religieux furent construits dans le canton de Vaud. Un grand soin fut donné aux volumes et à la luminosité.

Le temple est situé sur un terrain en pente. Il joue un rôle de lien urbain entre deux niveaux de la rue. L’implantation de l’édifice libère l’espace pour une vaste esplanade ouverte sur le lac sous laquelle sont placées la salle paroissiale et la sacristie.

La construction est basée sur l’utilisation de murs extérieurs en béton et d’une charpente métallique dont la portée libère l’espace du culte.

Le clocher, séparé de l’église, symbolise un repère urbain visible de loin.

Le temple de Gland est l’un des plus grand de la région.

Les architectes redessinent ainsi une nouvelle place villageoise et soignant le lien entre l’espace public et l’espace lié à la spiritualité.

Porte et statue de Saint Paul en bronze, œuvre du sculpteur Barman, de Lausanne.

Orgue de MM Armani et Mingot de Lausanne.