Jan Karman (NL)

Jan Karman, compositeur

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Né en 1937 aux Pays-Bas, Jan Karman est venu à la musique tout naturellement grace à l’abondance de chant et musique dans sa famille. Il a suivi son frère, organiste dans la paroisse locale, mais ce n’est qu’à partir de l’âge de 17 ans qu’il a pris des cours d’orgue, de piano et d’harmonie.
Plus tard, il a aussi pris des leçons de flûte, et s’est produit lors de récitals dans sa région, en interprétant notamment Bach, Koechlin, Ibert, Roussel.
Jan Karman s’est toujours adonné à l’improvisation et la composition, mais ce n’est que récemment qu’il s’est mis à composer de manière régulière. Ses principales influences sont issues des compositeurs de la renaissance flamande, JS Bach et ses prédécesseurs, de plusieurs compositeurs du 20e siècle, et de l’organiste-compositeur Flor Peeters.

Son grand projet actuel est la création de fugues inspirées du Psautier Genevois – projet entrecoupé par d’autres créations, dont une Cantate Concertante pour Solistes, Choeur, Sextuor de cuivres et orgue, ou «Pour Chasser le Diable», drame religieux sur le psaume 11.
S’inspirant des grand maîtres, et restant à l’affût dans l’abondance sonore, il observe constamment comment les sons sont organisés en musique.
Sa cantate «The Lord is my Shepherd», pour soprano, violoncelle, choeur et orgue a été créée par l’Ensemble Vocal de Bruges, ainsi que lui-même à l’orgue. La flûtiste belge Karla Lieve Savat a créé son Elégie pour flûte seule.

Il a fait sa carrière professionnelle dans la science actuarielle ainsi que dans la technologie de l’information et est un compositeur autodidacte.

Marijke Gussenhoven, artiste-peintre

Née à Amsterdam, Marijke Gussenhoven vit et travaille depuis 2000 à Middelburg, aux Pays-Bas.

Avec une scolarité dans le graphisme au Collège graphique d’Amsterdam, et des cours spécifiques, dont la sérigraphie à l’institut de l’Education Artistique, sa principale occupation s’est tournée vers la peinture, alternant parfois avec un travail en trois dimension et la photo.

A la fin des années 70, elle a organisé de nombreuses expositions pour d’autres artistes dans la galerie « de Cleene Catte » à Middelburg. Pendant environ 4 ans, elle a travaillé, peint et voyagé aux Etats Unis et au Canada, avant de retourner à Amsterdam, où elle a travaillé pour un studio de design, un imprimeur et maison d’édition.

Elle a fait environ 30 expositions de 1995 à 2013 au Danemark et aux Pays-Bas, notamment à Amsterdam, Almere, Lelystad, Veere et Middelburg (Art & Culture route, De Vleeshal, Gallery Orsmaal).

Elle peint principalement avec de l’acrylique, mais elle utilise également d’autre matériels comme la peinture à l’huile, la craie ou l’encre. Les éléments graphiques reviennent dans des rythmes et la répétitions de motifs. Dessiner et peindre ont toujours été d’une grande importance pour Marijke Gussenhoven: « Ma vie et l’art sont inséparables ».

Parmi d’autres, ses sources d’inspirations sont la ligne des paysages des Pays-Bas, comme les champs, les bords de la mer et les plages.

La série « Saffron »:

Ces peintures sont une combinaison de réminiscences de quelque filet de pêcheur amené sur la grève par les vagues, l’odeur précieuse du saffran et des dessins de silhouettes faites dans sa jeunesse. Ces associations deviennent une image abstraite, mais avec des références très fortes à la mer, la plage, un nouveau paysage.

Les Silhouettes:

Pendant de nombreuses années, Marijke Gussenhoven a peint d’après des modèles vivants. Les silhouettes de danseuses projetées lors de ce concert ont été crées pendant une période très courte, pendant des cessions de danse.

Marijke Gussenhoven est affiliée au Centre des Arts Visuels du Zeeland:  www.cbkzeeland.nl.

Carole Reuge, flûte

Après l’obtention du diplôme d’enseignement en 1998 au Conservatoire de Lausanne, Carole Reuge obtient en 2000 le diplôme de perfectionnement et en 2002 son prix de virtuosité au Conservatoire de la Chaux-de-Fonds, auprès de Michel Bellavance.
Parallèlement, elle se perfectionne – dans le cadre de cours de maître et d’échanges entre conservatoires, en Italie, Angleterre, France.
Carole Reuge dirige l’Atelier À Travers qu’elle a créé en 2006, une petite école de flûte traversière d’une petite cinquantaine d’élèves, répartis entre les trois professeurs (http://a-travers.ch)

Parallèlement à l’enseignement, Carole Reuge s’est produite en Europe et aux Etats-Unis, lors de concerts comme chambriste ou soliste. Elle favorise également la création musicale avec quelques contacts privilégiés avec des compositeurs.

Elle préside l’association Festival de Flûte de la Côte, dont le festival aura lieu en automne 2014 (www.flutefestival.ch). Cet événement international permettra au habitants de la Côte en Suisse Romande de découvrir la flûte, et a des flûtistes d’ici et d’ailleurs de se produire en concerts.
Elle est également l’une des quatre membres fondatrices de l’association Pro Organo à Gland, qui organise des saisons de concerts autour des orgues des temples de Gland et de Vich.

Florence Ursenbacher, flûte

Florence Ursenbacher débute sa formation pré professionnelle au Conservatoire de Lausanne en suivant les cours de B. Buxtorf durant deux ans. En 2000, elle obtient son diplôme d’enseignement de la flûte traversière au Conservatoire de la Chaux-de-Fonds dans la classe du flûtiste canadien Michel Bellavance.

Durant ses études, elle a eu l’occasion de participer à divers Master Class et échanges entre Conservatoires avec Aurèle Nicolet; Marie-André Benny au Conservatoire de Montréal, José-Daniel Castellon au Conservatoire de Musique de Région de Lyon; Philippa Davies à la Guildhall School of Music of London; Sophie Dardeau, Conservatoire de Nancy.

Elle a également suivi les cours de musique de chambre et d’interprétation de Joje Pepi (compositeur argentin), de Marc Bourdeau, pianiste canadien, et de Catherine Courvoisier. Après son diplôme, elle poursuit ses études en classe de perfectionnement durant une année, tout en enseignant la musique au collège secondaire du Martinet à Rolle.

Elle enseigne la flûte traversière à l’Ecole Internationale de Genève depuis 2002, et devient la coordinatrice de l’EIG sur le Campus des Nations en 2008.

Denis Fedorov, orgue

Denis Fedorov est né en 1971 à Zirianka en Yakoutie (Nord-Est de la Sibérie, Russie).

En 1980, il est entré à l’Ecole de musique où il a appris le piano, l’accordéon, la théorie de la musique et la composition. En 1985, il a gagné le Premier Prix du concours des jeunes compositeurs de la Yakoutie. De 1986 à 1990, il a suivi les cours d’accordéon (système chromatique, style musique classique) et de direction d’orchestre dans la classe de V. F. Shashin au Conservatoire de musique de Petropavlovsk-Kamtchatski (la péninsule Kamchatka, Russie). Il a gagné le Grand Prix du concours d’accordéon de l’Est de la Russie en 1989 à Vladivostok, où il a joué par coeur le premier livre du « Clavier Bien Tempéré » de  J.-S. Bach intégralement en concert. En 1990, il a gagné le Deuxième Prix du concours d’accordéon de toute l’ex-URSS, et il obtient le prix spécial pour la meilleure exécution de la musique de J.-S. Bach.

De 1990 à 1995, il a fait ses études en classe de virtuosité d’accordéon « style musique classique » avec le Professeur Vacheslav Semionov ainsi que des études de clavecin avec le Professeur I. M. Ivanova à la Haute Académie Nationale de Musique Gnessine à Moscou, où il a obtenu le diplôme de soliste d’accordéon en 1995.

En 1995, il a commencé à apprendre l’orgue au Conservatoire de Musique de Genève dans la classe du Professeur François Delor. En même temps il prend des leçons de composition avec les professeurs Jean Balissat et Rainer Boesch. Entre 2001 et 2002 il continue ses études d’orgue au Conservatoire de Musique de Vienne, dans la classe du Professeur Thomas Schmoegner. Il termine ses études au Conservatoire de Musique de Lausanne, dans la classe du Professeur Kei Koito. En 2004, il a obtenu le Diplôme de Concert avec félicitations du jury. En 2007, le Diplôme de Soliste lui est décerné dans la même institution.

Il se produit régulièrement en concert à l’orgue, clavecin, accordéon comme soliste, membre d’ensemble ou d’orchestre, en Europe et en Russie. Il est reçu par des festivals connus comme : Festival de Musique des Haudères (Suisse), Festival Internazionale di Mezza Estate di Tagliacozzo, (Rome, Italie), Festival du film muet accompagné à l’orgue de cinéma (Servion, Suisse), Festival de musique de Castiglione del lago (Umbria, Italie), Festival de Musique de Chambre en Pays de Gex & Académie « Raphaël Sommer », (France).

Depuis douze ans, il est organiste titulaire de différentes églises lausannoises et depuis 2004 il est organiste de la Paroisse de Chailly-La Cathédrale à Lausanne.

A partir de l’année 2002, avec différents instrumentistes passionnés par la musique ancienne, il dirige l’ensemble «Concordia Discors», dont il est le fondateur. L’ensemble s’applique à des recherches musicologiques de la période baroque et spécialement dans la musique de J.-S. Bach. La particularité de l’ensemble consiste aussi dans la reconstitution d’ œuvres perdues du Cantor de Leipzig. Dans le répertoire il y a des cantates, des concertos pour les différents instruments solo et orchestre, des sonates en trio de compositeurs comme Bach, Vivaldi, Telemann, Händel, Purcell.

Entre 1999 et 2002 il était professeur de piano et d’accordéon à l’école de musique de Alain Boullard à Morges. Depuis 2005 il est  professeur d’accordéon à l’école de musique de Cossonay. Dès 2007 il enseigne les instruments à touches dans sa propre école de musique à Lausanne.

Stephan Freivogel, artiste en video

Stephan Freivogel est né en 1986 à Nyon. Attiré par la musique classique, il commence le piano dès l’âge de sept ans. En 2011 il termine des études d’arts plastiques à la HEAD Genève. Son travail artistique est centré sur la vidéo et l’image de synthèse. Il poursuit actuellement un cursus en philosophie à l’université de Genève.