Concert

Inside Out: Mathieu Schneider, flûte – Olivier Nussbaum, contrebasse – Alain Tissot, batterie – Serge Kottelat, guitare

Jeudi 2 octobre 2014 – 20:30 – club 13o6 – Nyon

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Mathieu Schneider, flûte

« Incroyable », « impressionnant », « j’en reste sans voix »… Voici quelques-uns des nombreux commentaires laissés sur le site YouTube par les internautes ayant visionné les vidéos « Beatboxing Flutes Loops », publiées par Mathieu Schneider. Sur ces enregistrements renversants, on découvre le flûtiste qui, à l’aide d’un « looper », s’enregistre en temps réel puis rejoue sur ses propres boucles. Couche après couche, il se transforme ainsi en un ensemble de flûtes à lui tout seul. Voire en un orchestre entier, puisqu’avec sa seule flûte, il est capable d’imiter à merveille une basse ou un set de percussions.
Mais pour impressionnantes qu’elle soient, ces vidéos ne représentent qu’une infime partie du talent de l’éclectique Mathieu Schneider. Soliste survolté dans l’ensemble de jazz électrique Inside Out, virtuose malicieux dans le quatuor humoristique Les Gais Lutrins ou sideman de luxe pour le saxophoniste Georges Robert, il a aussi écrit et interprété les bandes-sons de différents spectacles. Pédagogue reconnu et apprécié, il est également enseignant au Conservatoire de musique neuchâtelois, section classique et jazz, ainsi qu’à la section jazz de la Haute école de musique (HEMU) de Lausanne.
Si Mathieu Schneider possède un solide bagage classique, il l’a transcendé au profit d’un style résolument personnel et original. Grâce à un jeu très rythmique ainsi qu’aux effets de voix, cet improvisateur hors pair propose une approche plutôt « musclée » de l’instrument, qui tranche avec les joliesses souvent reprochées aux flûtistes de jazz.
Outre la traditionnelle flûte en do, cet artiste aux multiples talents utilise aussi les flûtes alto et basse. Expérimentateur insatiable, il a été l’un des premiers musiciens en Suisse, dès 1988, à adopter l’EWI (pour Electronic Wind Instrument), une sorte de saxophone électronique qui permet de contrôler par le souffle un synthétiseur. A L’opposé, sans flûte sur une plage de Toscane en août 2011, il taille un morceau de roseau avec une pointe de bois et obtient une excellente flûte primitive qui le connecte avec la réalité matérielle et acoustique de la préhistoire. Il fait partager la sonorité organique et envoutante de cet instrument improbable sur scène et sur le site youtube.

Olivier Nussbaum, contrebasse

Au long de sa carrière musicale, Olivier Nussbaum, contrebassiste, a déjà eu l’occasion de collaborer à plusieurs formations de jazz allant du duo au big band et à plus d’une vingtaine de créations multimédias. Que se soit en Suisse ou à l’étranger (France, Italie, Belgique, Allemagne, Autriche, Angleterre, Pologne, Ile Maurice, Canada, Cuba), sur scène ou en studio, il a eu le plaisir de jouer aux côtés de musiciens d’exception.
Après avoir acquis une solide expérience en tant que bassiste électrique, il se passionne pour les sonorités acoustiques de la contrebasse et par ses multiples facettes. Il développe alors un discours visant à l’essentiel, valorisant l’aspect intuitif et spontané de son jeu. Les différents aspects de la composition, de l’improvisation et de la recherche sonore le captivent et sont les ingrédients qui nourrissent sa démarche musicale au quotidien.
Dès 2005, Il collabore au développement des projets novateurs chez le luthier Duvoisin & Co. De plus il est soutenu sur le plan logistique (endorsement) par l’importateur européen (Ace Guitars) des basses Warrior, le constructeur suédois d’amplificateurs EBS, et le fabriquant américain de cordes GHS, marquant ainsi une reconnaissance au delà des frontières helvétiques.
Il s’est produit dans divers festivals de renommée internationale tels que le « Festival International Jazz Plaza » de la Havane à Cuba, « Festival International de jazz de Montréal » Canada, les « Euro Pop Days » de Freiburg im Brisgau en Allemagne, « le Festival International des Musiques Universitaires » – FIMU – de Belfort en France, le « Festival d’Avignon » en France ou encore le « Francosonic Festival of London » en Angleterre.
Avec diverses formations, en Suisse comme à l’étranger, il côtoie sur scène ou en studio, parmi d’autres, Le Béninois Lionel Loueke, les Canadiens Charles Papasoff, François D’Amours, Jean-Pierre Zannella, les Anglais Dave O’Higgins et Steve Grant, l’Allemand Wolfgang Obert, le Français Denis Leloup, le Yougoslave Stepko Steve Gut, le Russe Arkadi Shilkloper et les Suisses Thierry Lang, Matthieu Michel, John Voirol, Popol Lavanchy, Jean-François Bovard, Emilien Tolk, Alain Tissot, Mathieu Schneider, Serge Kottelat, Marcos Jimenez, Julien Monti, Michel Zbinden, Claude Berset, Lucien Dubuis, Maurizio Peretti, Jacques Ditisheim, Christophe Berthet, Teddy Bärlocher, Hans Koch ou encore Matthias Ziegler pour ne citer qu’eux.
En 2008 il sort un album solo et monte un projet multimédia (Naïma) avec le collectif Anyma et Size. Il tourne avec différents spectacles et formations telles que, Corpus, Grand Reportage Ensemble, Blue Groove Syndicate, Alias trio et le Big Band du Conservatoire entre autres.
Olivier Nussbaum enseigne dans le cadre du département jazz du Conservatoire de musique neuchâtelois (basse, contrebasse) et à la Haute Ecole de Musique de Genève, site de Neuchâtel (ateliers d’improvisation libre et improvisation jazz, didactique de l’improvisation et didactique de groupe). De plus il anime dans le domaine privé des ateliers collectifs de musique improvisée et de créativité.

Serge Kottelat, guitare

En 1975, après avoir usé son disque fétiche « Made in Japan » de Deep Purple, Serge Kottelat, guitariste, décide de suivre la voie (voix?) de son maître Ritchie Blackmore; il achète une guitare électrique à un copain et quelques 10 jours plus tard, il … la fracasse contre son lit. Aujourd’hui, bien qu’il ne démolisse plus son instrument, c’est toujours avec la même fougue qu’il s’investit dans la musique; le jazz moderne a peu à peu pris le pas sur le hard-rock, mais à chaque fois qu’il empoigne sa guitare, le ciel se couvre de nuages et l’air se fait électrique.
De 1980 à 1992, avec SACRIFICE et JADE, d’innombrables concerts et festivals en Europe, notamment les Eurockéennes de Belfort/F (1989 et 1992), un maxi-LP, un LP, un CD, un clip vidéo tourné à Londres et des litres de sueur.
Depuis 1991 avec le SEXTETT ART ENSEMBLE qui est devenu INSIDE OUT en 1993, toujours beaucoup de concerts et de festivals dont celui de Montréal (1996) et celui de Montreux (1997), tournées au Canada (1995 et 1996), en Angleterre (1996) et dans les Balkans (2003), 5 CD’s et tant d’histoires à raconter.
Parallèlement, d’autres concerts avec diverses formations et quelques apparitions sur les CD’s des amis.
Il A joué avec Thierry Lang, Matthieu Michel, Alain Caron, Charles Papasoff, Simeon Shterev, Sylvain Beuf, Eric Seva, Jean-Pierre Zanella, John Voirol, Hans Koch, Julien Monti, Popol Lavanchy, François d’Amours, Dave O’Higgins, Denis Leloup, Jeanpierre Schaller, Olivier Nussbaum, Le Schindou  et beaucoup d’autres, mais … malheureusement moins connus!

Alain Tissot, batterie

Etudes de percussion au Conservatoire de Musique de La Chaux-de-Fonds, classe de Jacques Ditisheim de 1982 à 1987, perfectionnement sur la batterie avec Vinnie Colaiuta, Joey Baron, Dave Weckl, Jojo Maier, etc.

Batteur attitré de Inside Out, Argentieri-Borey-Tissot UNITRIO, Tissot-Papaux Drumming Duo,  Alain Roche Trio, Blue Groove Syndicate, Mildred, Frédéric Recrosio.

Il s’est produit aux côtés de Teddy Bärlocher, Alain Caron, Big Band de Lausanne, The Drummers (octette de batteries de Pierre Favre), Lionel Loueke, Damien Argentieri, Fred Borey, Thierry Romanens, Eric Séva, Sylvain Beuf, Marco Figini, Charles Papasoff, Denis Leloup, François D’Amours, Matthieu Michel, Patrick Muller, Marcel Papaux, Christian Baader, Hans Koch, Jean-Pierre Zanella, etc.

Nombreuses compositions jazz, musiques pour le théâtre et pour ballets, concerto pour vibraphone et orchestre, pièces pour ensembles de percussion, etc.

Il enseigne actuellement à l’Ecole Jurassienne et Conservatoire de Musique (EJCM) de Delémont ainsi qu’au Conservatoire de Musique de La Chaux-de-Fonds (Département Jazz).